Orphelinats en 1904
Province de Liège
Ans rue Walthère Jamar administration : Filles de la Charité de St-Vincent de Paul | Orphelinat pour filles. Maison de la Providence Petites filles à partir de 2 ans Instruction primaire, travaux de couture, de broderie, de lavage, de repassage 200 fr par an, plus un petit trousseau (valeur 50 fr.). lorsque les enfants ont atteint l’âge de 16 ans, la pension n’est plus exigé ; si elles ne quittent l’établissement qu’après leur majorité, on leur donne un trousseau Les filles peuvent y rester jusqu’à 21 ans et même davantage. Les jeunes filles de l’Orphelinat de la Providence font aussi le service pour la Maison de retraite pour dames (tenue aussi dans cet établissement) Ce fut le premier établissement créé dans la région par les Filles de la Charité, dites Soeurs de St-Vincent de Paul. Elles s’y installèrent en 1866 pour soigner les cholériques; aussitôt le fléau passé, elles organisèrent un orphelinat. |
Ans administration : Filles de la Charité de St-Vincent de Paul | Orphelinat de filles Prix de pension à convenir avec la supérieure Second établissement indépendant de la Maison de la Providence. |
Baelen-sur-Vesdre administration : Soeurs Franciscaines | Orphelinat pour les deux sexes Conditions à convenir avec la supérieure. |
Cheratte (Visé) administration : Soeurs des SS. CC. de Jésus et de Marie | Orphelinat-pensionnat pour garçons Garçons ; âge d’admission de 4 à 12 ans 350 fr. par an. |
Cointe (Liège) fondé en 1898 administration : Société de la Vieille-Montagne Personnel : Filles de la Charité | Orphelinat de filles Les enfants du sexe féminin des ouvriers décédés de la Vieille-Montagne et, exceptionnellement, les enfants d’ouvriers veufs. Les élèves restent à l’orphelinat jusqu’à leur majorité et sont alors placées par les soins des religieuses l’ Orphelinat est annexé à l’Asile de la Société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne. |
Dison fondé en 1866 administration : Hospices civils Personnel : Soeurs de St-Vincent de Paul | Orphelinat Orphelins indigents des deux sexes de Dison ; âge d’admission jusqu’à 10 ans Instruction primaire et travaux manuels Les garçons y sont entretenus jusqu’à 18 ans et les filles jusqu’à 19 ans. Les orphelins étrangers sont admis à un prix de pension fixé à 300 fr. pour les garçons et à 250 fr. pour les filles. |
Ensival (Verviers) fondé en 1893 administration : Hospices civils Personnel : Filles de la Charité de St-Vincent de Paul | Orphelinat Enfants légitimes, orphelins de père et de mère, ayant, du chef de leurs parents, le droit de participer aux secours publics d’Ensival ; âge d’admission de 6 à 10 ans Instruction primaire et travaux manuels 0,59 fr par jour (en 1904) L’orphelin de père ou de mère peut être admis si l’époux survivant a au moins trois enfants au-dessous de 10 ans Lorsqu’ils quittent l’orphelinat, les garçons sont placés aux Cristalleries du Val-St-Lambert ; les orphelines reçoivent un trousseau complet et sont placées par les soins des Religieuses |
Geer fondé en 1893 administration : initiative privée (*) Personnel : Filles de la Croix | Orphelinat St-Joseph pour garçons Garçons orphelins ; âge d’admission 2 ans Instruction primaire, après laquelle les élèves sont confiés aux Pères Salésiens, de Liège, pour faire leur éducation professionnelle. Les orphelins étrangers sont reçus au prix de 200 fr. par an. L’orphelinat se trouve au centre du village (*) En 1884, Joseph Gaillard, curé de Geer, et le chanoine Frédéric Gréban de St-Germain s’associèrent pour créer un hospice. Mme la vicomtesse Darrigade mit à la disposition des organisateurs un terrain de 25 ares, auquel elle ajouta par la suite un hectare, plus une annuité de 1.000 fr. plus tard, des dons importants furent faits par MM. de Boussemart, Ancion, de Jaer et Prud’homme. Actuellement (1904) l’ensemble des établissement hospitaliers de Geer comprend : 1° L’orphelinat St-Joseph pour orphelins ; 2° L’orphelinat St-Antoine pour orphelines ; 3° L’hospice Ste-marie pour vieillards des 2 sexes. |
Geer fondé en 1893 administration : initiative privé (*) Personnel : Filles de la Croix | Orphelinat St-Antoine pour filles Orphelines ; âge d’admission 2 ans Instruction primaire et tous les travaux manuels 0,50 fr. par jour. Les étrangères sont admises. L’orphelinat est situé au Pontia et est annexé à l’hospice Ste-Marie (*) voir orphelinat St-Joseph à Geer. Les orphelines restent à l’établissement jusqu’à leur majorité. |
Herve fondé en 1857 administration : Hospices civils Personnel : Soeurs de St-Vincent de Paul | Orphelinat de garçons Orphelins indigents ; âge d’admission de 1 à 16 ans à ch.de l’Assistance public de Herve Instruction primaire et travaux manuels Les orphelins étrangers sont admis au prix de 300 fr. par an |
Herve fondé en 1876 administration : Hospices civils Personnel : Soeurs de St-Vincent de Paul | Orphelinat de filles Orphelines indigents ; âge d’admission de 1 à 16 ans à ch.de l’Assistance public de Herve Instruction primaire et travaux manuels Les orphelines étrangères sont admises au prix de 250 fr. par an |
Herve administration : Soeurs de la Miséricorde | Orphelinat de filles Enseignement primaire et travaux manuels, tels que lingerie fine, broderie, blanchissage, repassage, etc.. 250 fr. par an, y compris la fréquentation des classes ; 200 fr. quand les orphelines ne fréquentent plus les classes. |
Huy fondé en 1863 administration : Hospices civils Personnel : Soeurs de St-Vincent de Paul | Orphelinat Charles et Léopold Godin Garçons orphelins et abandonnés de Huy, exempts de toute infirmité ; âge d’admission 7 ans Instruction primaire dans les écoles communales de la ville ; ensuite placement en apprentissage. L’instruction religieuse est donnée par l’aumônier de l’hospice. 1,05 fr par jour (en 1904) Une école d’adultes est annexée à l’établissement pour les orphelins qui sont en apprentissage ; ils peuvent aussi, après la journée de travail, compléter leur instruction primaire à l’école d’adultes annexée à l’orphelinat. Ils restent à l’établissement jusqu’à l’âge de 18 ans ; si, à cet âge, ils ne sont pas encore capables de gagner leur vie, la commission peut leur accorder une prolongation de séjour à l’hospice, mais, en aucun cas, cette prolongation ne peut dépasser l’âge de 21 ans. Il existe à l’orphelinat des fondations au profit des communes de : Vaux (2 lits) ; Borset (2 lits) ; Warnant (2 lits) ; Chapon-Seraing (1 lit) ; Bois et Borsu (1 lit). |
Huy fondé en 1865 administration : Hospices civils Personnel : Soeurs de St-Vincent de Paul | Orphelinat Godin-Parnajon Filles orphelines et abandonnées de Huy, exemptes de toute maladie ou infirmité quelconque ; âge d’admission 9 ans au moins et 16 ans au plus Instruction primaire et tous les travaux manuels. L’instruction religieuse est donnée par l’aumônier de l’hospice. 1,05 fr par jour (en 1904) Les élèves restent à l’établissement jusqu’à 21 ans ; à leur sortie, elles reçoivent à titre de dot une somme de 100 fr. et peuvent emporter leurs effets d’habillement. Il existe à l’orphelinat des fondations pour les communes de : Marchin (5 lits) ; Jehay-Bodegnée (1 lit) ; Strée (1 lit) ; Scry-Abée (1 lit). |
Liège rue du Vert-Bois fondé en 1619 administration : Hospices civils Personnel laïc. | Orphelinat de garçons Garçons orphelins ayant leur domicile de secours à Liège, nés des parents unis par le mariage. Ils doivent avoir été vaccinés et n’être atteints d’aucune maladie contagieuse ; âge d’admission 7 à 12 ans Les orphelins fréquentent les écoles primaires de la ville ; ils suivent aussi à l’orphelinat certains cours spéciaux, en vue de l’apprentissage industriel. L’enseignement religieux est donné par un aumônier. Lorsque les orphelins quittent l’établissement vers l’âge de 18 ans, ils reçoivent un trousseau ou un demi-trousseau, selon leurs mérites : si leur conduite est satisfaisante, on leur donne également une gratification qui peut être renouvelée les années suivantes. Il existe à l’orphelinat un certain nombre de lits fondés pour demi-orphelins, par les familles Lemille, Laloux, Dumont-Lamarche. Les conditions d’admission sont les mêmes que pour les orphelins. On peut fonder un lit en léguant aux hospices une somme de 12.000 fr. Fondé en 1619 par Gertrude Counotte et reconnu par un édit du Prince-Evêque du 27 septembre 1620, il fut inauguré en 1622 et portait le nom de : Maison des pauvres orphelins. Il était installé dans la maison de la fondatrice, 22, rue d’Agimont, où il resta jusqu’en 1892, date de son transfert à l’hospice des vieilles femmes incurables, 11, rue du Vert-Bois. |
Liège place Ste-Barbe fondé en 1619 administration : Hospices civils Personnel laïc. | Orphelinat de filles, Hospice Ste-Barbe Filles orphelines ayant leur domicile de secours à Liège, nées des parents unis par le mariage. Elles doivent avoir été vaccinées et n’être atteintes d’aucune maladie contagieuse ; âge d’admission 7 à 12 ans L’enseignement religieux est donné par le clergé de la paroisse. Il existe également quelques lits pour demi-orphelines. A part des fondations, les étrangères ne sont pas admis. Fondé en 1619 par Gertrude Counotte et reconnu par un édit du Prince-Evêque de Liège du 27 septembre 1620 et situé anciennement rue d’Agimont. Avant la Révolution française, diverses institutions religieuses recueillaient les orphelines. Le 4 fructidor an IX, la Commission des Hospices résolut de les réunir dans l’Hospice Ste-Barbe, qui avait été fondé vers 1698 pour recevoir les filles perdues, indisciplinées et sans abri. Les orphelines y sont encore aujourd’hui (c.à.d. 1904). L’hospice des orphelins (garçons et filles) a été fondé en 1620, par Gertrude Counotie, veuve Vaes de la Vignette. En 1794, cet établissement renfermait cinquante individus. Peu après les filles furent envoyées dans un hospice spécial. Aujourd’hui [1854] la population des deux établissements, autrefois réunis, s’élève à deux cent vingt individus. |
Liège rue des Wallons fondé en 1891 administration : Salésiens (Dom Bosco) | Orphelinat St-Jean Berchmans pour garçons Garçons pauvres, orphelins ou délaissés ; âge d’admission 12 ans But : les élever chrétiennement, les instruire et leur apprendre un métier, selon leur choix et leurs dispositions. On fait faire des études aux enfants qui en ont le goût et les aptitudes, qui sont de conduite irréprochable et qui donnent des marques de vocation ecclésiastique, surtout en vue des missions étrangères. Tous ceux qui ne font pas d’humanités suivent les cours de l’école professionnelle. Des ateliers sont établis dans la maison, pour les métiers de cordonnier, de tailleur, de menuisier, d’imprimeur, de relieur, de mécanicien, de forgeron et de sculpteur en bois. Un contremaître est chargé de la direction de chaque atelier. Outre l’enseignement professionnel, on donne aux apprentis une bonne instruction primaire et moyenne ; ils apprennent l’économie sociale, le dessin, le chant, etc. Une société d’harmonie existe à l’Orphelinat. 250 fr. par an ; le directeur se réserve de faire, selon les cas et les circonstances, telle réduction qu’il juge convenable. Au fur et à mesure que l’apprenti fournit un travail utile, le prix de la pension est réduit; lorsque le produit de son travail équivaut aux dépenses occasionnées par son entretien, la pension est supprimée. Les apprentis reçoivent, à titre d’encouragement, une rétribution hebdomadaire en rapports avec leur habilité. Les enfants ne quittent l’établissement que lorsqu’ils sont aptes à gagner leur vie. |
Liège rue St-Martin fondé en 1841 administration : Filles de la Croix | Etablissement des jeunes économes, pour filles Jeunes filles pauvres, de préférence les orphelines et les petites abandonnées ; âge d’admission après leur première communion Instruction primaire, cours de religion et travaux manuels, tels que : lessive, repassage, couture, broderie, etc. Les plus âgées sont admises à l’école ménagère, où elles apprennent la cuisine et les divers travaux qu’elles devront connaître si elles sont appelées à la direction d’un ménage. 150 fr. une fois donnés si l’enfant a plus de 13 ans ; 300 fr. si elle a 12 ans, et 450 fr. si elle n’a que 11 ans ; plus un trousseau ou 100 fr., une fois donnés. Elles restent dans l’établissement jusqu’à l’époque de leur majorité. Créé en 1841 par Mme Lacordaire, belle-soeur du Père Lacordaire, il a été placé, en 1852, sous la direction des Filles de la Croix ; celles-ci sont aidées dans leur tâche par un comité de dames. |
Liège rue Chevaufosse fondé en 1886 administration : Religieuses de la Visitation | Institut Michotte, pour filles Filles abandonnées De 7 à 13 ans, elles suivent les cours de l’école primaire, donnés par une maîtresse laïque diplômée ; à partir de 13 ans, elles se rendent aux différents ateliers de couture, à la buanderie ou au repassage, selon leurs dispositions, et suivent les cours de l’école d’adultes, donnés chaque soir par une maîtresse laïque diplômée. 15 fr. par mois jusqu’à 16 ans ; gratuite après cet âge. Les enfants quittent l’établissement à 21 ans et reçoivent un trousseau. Fondé en décembre 1886, par la charité de Mme Michotte-Horne, en vue de recueillir les petites filles abandonnées sans surveillance dans les rues de la ville et de les soustraire à la misère et au vice. Mme Michotte fut secondée par des dames charitables, et l’institut prit rapidement une grande extension ; lorsque sa fondatrice mourut, le 8 mars 1898, il comptait une centaine de pensionnaires. Les Religieuses de la Visitation se joignirent alors aux dames laïques et acceptèrent la direction de l’établissement; |
Liège rue des Clarisses fondé en 1819 administration : Soeurs de la Miséricorde | Maison de la Miséricorde Petites filles pauvres, de bonne conduite. Les orphelines sont admises de préférence. Âge d’admission après leur première communion Elles sont élevées chrétiennement et apprennent la couture, la broderie, le blanchissage, le repassage, la cuisine, etc.. Ces divers travaux sont destinés à la clientèle qui veut bien les confier à l’oeuvre. 350 fr. une fois donnés, plus un petit trousseau. Les enfants peuvent rester à l’établissement jusqu’à leur placement ; cependant on ne les conserve pas après 23 ans. Fondé en 1819 par quelques pieuses laïques, en vue d’aider au relèvement des filles perdues ; elle avait pris le nom de : “La Miséricorde”, nom qui fut conservé quand Mgr Van Bommel eut, en 1844, donné, suivant leur désir, une règle religieuse aux Soeurs de la Miséricorde. Après l’ouverture du refuge des Filles de la Croix, les Soeurs de la Miséricorde transformèrent leur oeuvre de relèvement en une oeuvre de préservation. |
Lize (Seraing) fondé en 1866 administration : Société anonyme John Cockerill Personnel : Filles de la Charité de St-Vincent de Paul | Orphelinat de garçons Orphelins des ouvriers de la Société Cockerill ; âge d’admission depuis leur première âge Instruction primaire jusqu’à 14 ou 15 ans, époque à laquelle les orphelins entrent comme apprentis à l’usine. En 1903 l’orphelinat de garçons comptait 50 pensionnaires. |
Lize (Seraing) fondé en 1866 administration : Société anonyme John Cockerill Personnel : Filles de la Charité de St-Vincent de Paul | Orphelinat de filles Orphelines des ouvriers de la Société Cockerill ; âge d’admission depuis leur première âge jusqu’à 21 ans Instruction primaire et tous les travaux manuels. Une école ménagère est annexée à l’orphelinat. A leur sortie, les orphelines sont placées, chacune selon ses aptitudes. En 1903 l’orphelinat de filles et la crèche comptaient 90 pensionnaires (la crèche reçoit les petits enfants des femmes employées aux usines ou dont les maris y ont leur travail journalier). |
Moresnet (Plombières) administration : Soeurs du Pauvre Enfant-Jésus | Orphelinat de filles Conditions à convenir avec la supérieure |
Spa rue de la Géronstère fondé en 1896 administration : Hospices civils Personnel : Les Filles de la Croix | Orphelinat Bellenger Orphelins indigents des deux sexes ; âge d’admission : garçons : de 3 à 18 ans ; filles : de 3 à 21 ans à ch.de l’Assistance public de Spa Instruction dans les écoles communales et professionnelles de la ville. Les élèves qui montrent des aptitudes particulières pour l’étude, pour l’enseignement ou pour le commerce peuvent être placés par la commission dans des écoles spéciales ou dans une maison de commerce. Les orphelins étrangers sont admis au prix de la journée d’entretien, fixé en 1904, à fr. 0,81. Les garçons quittent l’orphelinat à l’âge de 18 ans accomplis, mais ils n’en restent pas moins jusqu’à leur 21e année sous la surveillance de la commission. Les orphelines quittent l’établissement à 21 ans révolus. Toutefois, la commission se réserve d’accorder des prolongations de séjour, s’il y a lieu. |
Stavelot fondé en 1845 administration : Hospices civils Personnel : Les Filles de la Croix | Orphelinat-Hospice Ferdinand Nicolay ou Hospice St-Charles Orphelins et vieillards indigents des deux sexes ; âge d’admission 3 ans à ch. de l’Assistance publique de Stavelot Instruction primaire et travaux manuels Les indigents étrangers sont admis au prix de la journée d’entretien, fixé en 1904, à fr. 0,79. Les garçons quittent l’orphelinat à 18 ans, les filles à 21 ans. |
Verviers rue Ste-Anne fondé en 1776 administration : Hospices civils Personnel laïc | Orphelinat de garçons Garçons indigents de Verviers, orphelins de père et de mère. Les enfants illégitimes orphelins de mère sont admis. Orphelins de père ou de mère peuvent être admis. Âge d’admission 4 à 10 ans Instruction primaire dans les écoles de la ville et à partir de 14 ans, mise en apprentissage avec fréquentation de cours d’adultes. Le prix de la journée d’entretien était fixé en 1904 à fr. 1,38. Les étrangers ne sont pas admis. Les orphelins, chacun selon leur confession, sont conduits, les dimanches et jours de fêtes, à leurs offices religieux respectifs. Les orphelins quittent l’établissement à 18 ans et restent sous la surveillance de la commission des Hospices jusqu’à leur majorité. |
Verviers rue du Collège fondé au début du XVIe siècle administration : Hospices civils Personnel laïc | Orphelinat de filles Orphelines de père et de mère indigentes de la ville de Verviers. Orphelines de père ou de mère peuvent être admis ; elles doivent être des enfants légitimes. Âge d’admission de 6 à 12 ans Instruction primaire dans les écoles communales de Verviers et travaux manuels. Les orphelines qui montrent des aptitudes particulières pour l’étude et l’enseignement ou pour le commerce peuvent être placées par la commission dans les écoles normales de l’Etat ou dans une maison de commerce. Un ecclésiastique est chargé de donner l’instruction religieuse aux enfants. Le prix de la journée d’entretien était en 1904 de fr. 1,39. Les orphelines étrangères ne sont pas admises. Les orphelines quittent l’orphelinat à l’âge de 21 ans et reçoivent une gratification. |
Verviers rue des Grandes-Rames administration : Filles de la Charité de St-Vincent de Paul | Orphelinat de filles, Maison St-Joseph Petites filles orphelines Instruction primaire et travaux manuels 200 fr. par an jusqu’à 16 ans. 50 fr. pour le trousseau. La pension est gratuite de 16 à 21 ans. A leur majorité, si les parents ne les réclament pas, les orphelines sont placés par les soins de la supérieure, qui reste en relations avec elles. |
Source : Ludovic Saint-Vincent, Belgique Charitable, nouvelle edition refondue et complétée par Mme Ch. Vloeberghs, Albert Dewit, Editeur, 1904